ARTISTe DIGITALE

HAWA-JANE

Ouvrons les yeux !

PRÉSENTATION DE L’ARTISTE

L’artiste sierra-léonaise peint principalement à l’acrylique et à l’huile et s’intéresse également à la sculpture, à l’art de l’installation comme à la production digitale comme moyen de commentaire social.

Son travail explore généralement le concept d’identité : comment, en tant que femmes africaines, nous nous représentons et racontons notre histoire, notre culture et notre place dans le monde.

Il remet également en question la manière dont les femmes africaines sont traditionnellement représentées dans l’art.

LES OEUVRES CRÉÉES
PENDANT LA RÉSIDENCE “MBEDD MI MBEDDUM BUUR LA”

Aberdeen Bridge I 2000

Les cheveux d’une femme africaine racontent toujours une histoire. Ils contiennent notre ADN, nous identifient et racontent l’histoire de nos ancêtres. La façon dont nous choisissons de coiffer nos cheveux en dit souvent long sur notre caractère, notre statut, notre situation et nos croyances, qu’il s’agisse d’une coupe afro, de tresses, de mèches, de tissages ou de permanentes.

Dans les deux images de la Série, les cheveux sont utilisés comme narrateur de l’histoire d’un lieu particulier, le pont Aberdeen, vu depuis la véranda de ma maison en Sierra Leone, et reflètent la spirale descendante de la pauvreté, de la décadence et de la misère provoquée par l’homme. La première image a été prise au début des années 2000 et la seconde en 2024.

Qui est responsable ? Où sont nos dirigeants ? Qu’est-il advenu de notre État ? Est-il intrinsèquement corrompu ou est-il corrompu par des forces et intérêts extérieurs ? Y a-t-il un espoir pour l’avenir ?

Aberdeen Bridge II 2024

 

 

Tampidaro avec son oeuvre